10 décembre 2008

Special dette publique-France en faillite

Alexandre écrit :



Plutôt que d'avoir à répéter des choses déjà écrites, voici l'essentiel des posts consacrés à la dette publique sur ce blog.

Le mythe du déficit public

- Les infortunes de la vertu

Tous aux abris!

le rapport Pébereau

l'hystérie de la dette publique

Rappelons aussi que tout cela est synthétisé et développé dans le chapitre consacré à la dette publique dans "sexe, drogue et économie".

Commentaire de GSF :

1. Gu Si Fang | dimanche 30 novembre 2008 | 14:26 

Ca c'est ce qui s'appelle persister et signer!

Je suis assez d'accord avec vous tant que l'on reste au niveau d'un pays. Ce que l'on pourrait appeler la "dette de la France envers l'étranger" ne nous permet pas de conclure grand-chose. Pour ce qui est de la "dette des Français envers eux-mêmes", idem. Mais une dette publique élevée signifie que certains individus sont fortement endettés. C'est la réponse de Buchanan dans Public principles of public debt. Je vois deux autres objections :

Pour faire court, mon argument principal contre la dette publique est que c'est un indicateur de dépenses publiques et de redistribution élevées. C'est donc le signe qu'il y a beaucoup d'échanges forcés dans la société, et que la part des échanges volontaires est diminuée d'autant. L'échange forcé n'est pas toujours (sic) créateur de valeur pour l'individu. Je préfère l'échange volontaire à l'échange forcé, la liberté à la contrainte.

Le second argument est qu'une dette publique finit par altérer la propriété et la responsabilité individuelles. Le résultat est tout à fait comparable à ce qui se passe dans un système financier avec un fort effet de levier. En cas d'erreur, les pertes sont supportées par les créanciers selon des règles floues, alors qu'en l'absence de dette ce sont les propriétaires qui supporteraient les pertes. Mieux vaut traiter avec quelqu'un qui investit son propre patrimoine et assume les conséquences de ses erreurs, si l'on veut éviter que les erreurs se multiplient.

Détail technique : à mon avis il faut inclure dans la dette publique les retraites du public et du privé. Les trois points ci-dessus restent d'ailleurs valables en ce qui concerne les retraites gérées par la Sécu.

Au final, la faillite de la France n'est peut-être pas l'issue probable, mais l'appauvrissement général et les faillites individuelles, si.


Réponse de Alexandre Delaigue :

Vous trouvez que la dépense publique est trop élevée. Dans le fond, dette ou impôt, vous vous en moquez. Vous êtes sur la voie de la sagesse.


Aucun commentaire: